L'hôtelier du mois de Février 2017
Katia et Éric Castandet AU CONTACT HÔTEL BEAUSOLEIL À MontÉlimar
Si un journaliste d’une revue professionnelle de l’hôtellerie questionnait madame Katia Castandet, propriétaire du Beausoleil à Montélimar, il l’entendrait lui parler des métiers de la « petite hôtellerie » et ce grand voyageur resterait bouche bée à l’écoute de ce terme après avoir visité les lieux.
Car chez Katia et Éric Castandet, à l’hôtel Beausoleil à Montélimar, il n’y a que 16 chambres, certes dans une belle bâtisse bourgeoise des années 1900. Ne dit-on pas d’ailleurs de cette période qu’elle est la Belle Époque ? Et, comment en douter, quand une dame de 91 ans, après avoir passé un séjour dans cet établissement le quitte avec des larmes de bonheur… pour revenir un peu plus tard avec un panier de cerises du marché afin de remercier ses hôtes de leur gentillesse ? Ou encore, lorsqu’une famille néerlandaise, avec deux jumelles de 4 ans, pousse la porte avec de belles roses pour les remercier de leur accueil ?
Ces témoignages attestent de la qualité de l’accueil reçu, dont Katia dit : « Que ce métier ne s’apprend pas dans les livres, tant il relève de l’émotion, qu’ils font le plus beau métier du monde et que leur clientèle le leur rend bien… en général. »
En plus du confort, du raffinement proposé, des services rendus, l’emplacement de leur hôtel vous permet de flâner le long des Allées provençales, de vous offrir une pause « dégustation de nougat » auprès des artisans, de déjeuner en terrasse, de visiter le château des Adhémar, de savourer l’ambiance de cette belle ville, pleine de charme… bref, d’aller à la découverte de Montélimar et sans prendre votre véhicule.
Katia et Éric Castandet partagent aussi leur fierté de participer à la transmission de leur passion auprès d’étudiants en hôtellerie et de voir éclore des vocations. Dans ce métier, ils font prendre conscience qu’il faut toujours réinventer pour satisfaire le besoin de nouveautés des clients, de la nécessité de la polyvalence, de la bonne capacité d’adaptation, du souhait de faire plaisir et de servir tout en sachant garder une bonne humeur à toute épreuve…
Pour parvenir à cette qualité de travail avec leur équipe, ces deux-là – mais chut, ils ne le mettent pas beaucoup en avant – totalisent trente-neuf ans d’expérience dans des enseignes parisiennes : les hôtels Le Meurice et l’Ambassador, les restaurants Drouant et Le Laurent, le bistrot de Yannick Alléno le Terroir parisien, le Four Seasons Hôtel George V et… quelques autres, où l’exigence du savoir-être et du savoir-faire sont le B A BA de l’hôtellerie et de la restauration.
